Auteur : Maury Alfred
Ouvrage : Le symbolisme des animaux au moyen âge
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Le serpent. De tous les symboles que le christianisme a adoptés, il n’en est certainement aucun qui remonte à une plus haute antiquité que celui du serpent. Le plus ancien des livres sacrés des Hébreux adopte, dès ses premières pages, la forme du reptile, pour en revêtir le génie du mal, lorsqu’il tente Ève. C’était très probablement en Égypte, qui le tenait à son tour de l’Inde et de la Perse, que Moïse avait puisé cet emblème de la ruse, de l’insinuation et de la perfidie. En effet, nous voyons les Égyptiens peindre sous la figure du serpent, Apophis, la divinité malfaisante, l’adversaire d’Horus. Celui-ci était représenté perçant Apophis d’une lance, comme on vit plus tard les chrétiens montrer saint Michel triomphant du dragon infernal. Dans la religion indienne, le serpent Secha ou Vasouki, l’arbre Calpavrikcham, jouent le même rôle que le serpent tentateur et l’arbre de la science du bien et du mal, dans la genèse. Crichna, l’incarnation de la seconde personne de la trinité hindoue, tua le serpent Caliya, idée qui rappelle trait pour trait celle de Jésus-Christ venant mettre fin au règne du démon ou du serpent. Garuda est placé à l’entrée de l’Éden hindou, dont il défend l’accès aux serpents. En général le serpent se lie au culte de Çiva, le principe destructeur de la Trimourti, le Satan indien. En Perse, Ahriman, le dieu rival d’Ormuzd, la cause du péché du premier homme, celui qui a introduit le mal dans le monde, était regardé comme ayant la figure d’un serpent ; c’était, sous la forme d’une couleuvre, qu’il avait sauté du ciel sur la terre et les dews ses sujets étaient autant de serpents gardiens de l’or. ...
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